Persbericht
PSSI : Bruxelles veut prendre soin de ses habitants
On l’annonce depuis le début de la législature, il a changé de dénomination plusieurs fois, passant de Plan social santé intégré à « Brussels Take care » pour devenir le fameux PSSI. Il a pris du retard en raison du Covid, mais s’est aussi nourri de cette période révélatrice des forces et des faiblesses de l’actuel système social-santé bruxellois. Pour autant l’annonce d’une intégration des politiques sociales et de santé questionne quant à sa mise en œuvre. La Fédération bruxelloise de promotion sociale fait le point.
Lire l’article sur Question Santé (12/10/2022, Numero: 12)
L’Allemagne vise une légalisation en 2024 du cannabis récréatif (RTBF)
Le gouvernement d’Olaf Scholz s’est accordé mercredi sur un cadre de légalisation du cannabis à usage récréatif pour adultes qui ferait de l’Allemagne l’un des pays les plus libéraux d’Europe, sous réserve toutefois de l’aval européen.
La production et le commerce du cannabis seront placés sous “contrôle public” ainsi que l’achat et la possession “d’une quantité maximum de 20 jusqu’à 30 grammes” seront autorisés pour la consommation personnelle, a détaillé le ministre de la Santé Karl Lauterbach lors d’une conférence de presse. (…)
Le ministre a justifié cette réforme par la volonté d'”obtenir une meilleure protection des enfants et des jeunes“, jugeant la politique actuelle inefficace, dans un contexte d’augmentation de la consommation de cannabis.(…)
Dans le détail, le document adopté mercredi prévoit “un contrôle public de la chaîne d’approvisionnement” en cannabis avec l’objectif de “garantir la protection sanitaire et d’enrayer la criminalité organisée ainsi que le marché noir“. Il organise “la production, la livraison et le commerce de cannabis récréatif dans un cadre de licences contrôlées par l’Etat“. Il autorise aussi la culture de trois pieds de cannabis par adulte pour un usage personnel.
Sa vente sera “strictement contrôlée“, les vendeurs n’auront pas le droit de faire de la publicité et l’emballage devra informer des risques et rester “neutre“. “Nous ne voulons pas faire les mêmes erreurs qu’avec l’alcool ou le tabac (…)”.
Lire l’article / source : L’Allemagne vise une légalisation en 2024 du cannabis récréatif (RTBF, 24/10/2022)
Drogue en Belgique : le point sur un marché criminel juteux, étendu et accro au blanchiment d’argent
Un “marché matinal” qui se penchait ce lundi [24/10/2022] sur celui de la drogue. Car les chiffres du trafic transitant par le port d’Anvers sont effarants. Des centaines de tonnes de stupéfiants. Qui représentent des sommes énormes. On les estime d’un montant total entre 50 et 60 milliards d’euros par an (!). Et ce n’est que la partie qu’on devine à travers les saisies effectuées.
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Les profits gigantesques engendrés par ces trafics reviennent dans l’économie réelle. Par le biais du blanchiment d’argent. Et de “fausses” sociétés, comme l’explique Michaël Dantinne avec l’exemple d’une entreprise de carwash. Quelque deux milliards d’euros seraient recyclés par le blanchiment d’argent du trafic de drogue dans notre économie, selon le SPF Finances.
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Une chronique de Thierry Vangulick à réécouter sur La Première :
Drogue en Belgique : le point sur un marché criminel juteux, étendu et accro au blanchiment d’argent (RTBF / La Première , 24/10/2022)
Ces drogues qu’on ne peut plus cacher en Belgique (Moustique)
On ne parle que du cannabis et de la cocaïne en Belgique. Les autres stupéfiants sont pourtant très présents et touchent toutes les générations, tous les lieux. À tel point que certains voudraient les légaliser.
Tous les ans, parfois plusieurs fois, un député fédéral ou régional relance le débat de la légalisation du cannabis dans le pays. Parallèlement, le port d’Anvers s’invite régulièrement dans l’actualité à cause des larges quantités de cocaïnes qui y transitent. Cette plaque tournante, et les violences régulières qu’elle génère, jusqu’au projet de kidnapping du ministre Vincent Van Quickenborne par un baron de la drogue, ferait de la Belgique un “narco-État”. Pourtant, le sujet des drogues illégales ne se résume pas à ça chez nous. Tout comme l’exposition restreinte de cette thématique permet à de vieux clichés de continuer de circuler, surtout chez ceux qui n’en voient jamais : le cannabis pour les bobos, la coke pour les riches cadres d’entreprises surmenés, une problématique de grandes villes…
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Lire l’article / source : Ces drogues qu’on ne peut plus cacher en Belgique (Moustique, 22/10/22)
Des experts voient la décriminalisation de certains psychotropes d’un bon œil (Radio Canada)
La décriminalisation de certaines drogues psychotropes à usage personnel pourrait réduire la stigmatisation entourant la consommation de certaines substances ayant des vertus médicinales, disent des experts.
La Colombie-Britannique a décidé d’aller de l’avant avec cette politique.
À compter du 31 janvier 2023, les adultes de 18 ans et plus ayant en leur possession 2,5 grammes ou moins de certaines drogues dites dures pour leur usage personnel ne seront plus arrêtées ou accusées.
La drogue ne sera également plus saisie.
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Lire la suite / source : Des experts voient la décriminalisation de certains psychotropes d’un bon œil (Radio Canada, 20/08/2022)
L’espace social de santé Ribaucare fête son premier anniversaire et plus de 12.000 consultations (BX1)
Depuis un an, le centre Ribaucare est installé dans le coeur de Molenbeek. Il s’agit en fait d’un espace social de santé. L’idée est de proposer plusieurs services au même endroit pour un public fragilisé. Un accompagnement qui peut être médical, social ou encore psychologique et qui permet un meilleur suivi des patients. Le projet regroupe quatre associations.
Depuis l’ouverture, 12.000 consultations y ont eu lieu.
Voir le reportage : L’espace social de santé Ribaucare fête son premier anniversaire et plus de 12.000 consultations (BX1)
Violences liées à la drogue : pourquoi continuer à appliquer des remèdes inefficaces? (De Morgen / DaarDaar)
Une, deux, trois, peut-être même quatre : combien d’explosions et de fusillades les habitants d’Anvers doivent-ils encore craindre cette semaine ? Une chose est sûre : les épisodes de violence liée au trafic de stupéfiants ne cesseront de se multiplier. En effet, quiconque a ouvert un journal ou allumé la télévision au cours des derniers jours ne peut parvenir qu’à une seule conclusion : on continue de faire du neuf avec du vieux. Pour lutter contre la violence, on applique toujours les mêmes recettes éculées. (meer…)
Pour Bruno Valkeneers : “La guerre aveugle à la drogue montre ses limites” (BX1)
Invité dans l’émission Plus d’Actu (BX1), le porte-parole de l’ASBL Transit, Bruno Valkeneers revient sur la consommation de la drogue en Belgique. Il présente son point de vue pour lutter contre les addictions.
“Du point de vue de la santé, cela fait très longtemps qu’on déploie un plaidoyer pour dénoncer les effets pervers négatifs sur la santé la criminalisation des consommateurs de drogue”.
Bruno Valkeneers rajoute qu’il faudrait mettre en place un débat. “Je pense que les experts et les politiques doivent se mettre autour de la table pour réfléchir à d’autres modèles que d’autres pays sont déjà en train de mettre en place“. En effet, des décisions doivent être prises, car les limites de la lutte commencent à être atteintes. “Nous, ça fait longtemps qu’on voit venir le problème. Je pense que là, très clairement, la guerre à la drogue, la guerre aveugle à la drogue montre ses limites“.
Regarder l’interview en intégralité
Extrait / source : Pour Bruno Valkeneers : “La guerre aveugle à la drogue montre ses limites” (BX1, 28/09/2022)
Les trafiquants de drogue font main basse sur l’Europe tout entière (DaarDaar)
Selon toute vraisemblance, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open Vld), aurait échappé de justesse à un enlèvement organisé par des narcotrafiquants néerlandais. Il devait apparemment servir de monnaie d’échange pour obtenir la libération d’un important baron de la drogue. Un projet insensé, mais dans le milieu des stupéfiants, l’impensable peut facilement devenir réalité.
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Lire l’article / source : Les trafiquants de drogue font main basse sur l’Europe tout entière (DaarDaar, 27/09/2022)
Café-Débat : “Faut-il autoriser la consommation de drogues dures ?” (LN24)
La semaine “Drogues, dépendances et société” (organisée par un ensemble de services spécialisés, fédérations, acteurs) a démarré ce lundi et rassemblera jusque vendredi plusieurs évènements-phares sur le sujet. L’occasion de fédérer autour de la table des acteurs d’horizons divers, et de mettre en avant les pratiques les plus pertinentes dans le cadre de la lutte contre la consommation « problématique » de drogues. Après des dizaines d’années à criminaliser la consommation de drogue, sans véritable résultat, les fédérations plaident pour une décriminalisation de l’acte en lui-même. Selon elle, l’impact serait réel. Alors, faut-il autoriser la consommation de drogue pour mieux lutter contre la drogue ?
Pour en parler, LN24 a reçu sur son plateau Marie Nougier, responsable de la communication à l’International Drug Policy Consortium.
Ecouter l’interview / lire l’article : Café-Débat : “Faut-il autoriser la consommation de drogues dures ?” (LN24, 27/09/2022)
Philippe Close : “La lutte contre la drogue, ce n’est pas que du répressif ” (Le Soir)
Ecoutez les interviews de Philippe Close, Bourgmestre de Bruxelles et de Martin De Duve, pour le Forum «Addiction & Société », à la suite de la conférence de presse de lancement de la semaine « Drogues, dépendances et société : tou·te·s concerné·e·s !»
La lutte contre la drogue, ce n’est pas que du répressif Le Soir, 26/09/2022)
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Tom Decorte, criminologue: “Nous avons créé le modèle qui a rendu ces mafias si puissantes” (L’Echo)
La situation ne fait qu’empirer, et le professeur Tom Decorte (UGent), criminologue spécialisé dans l’étude des stupéfiants, propose un “changement de paradigme” et de sortir de la “guerre de la drogue”. “J’avais déjà prévu il y a 8 ou 9 ans quelques effets de cette guerre proposée à Anvers par M. De Wever (N-VA) et d’autres partis. C’était une mauvaise idée, car cela allait augmenter le nombre et la puissance des incidents violents. Et c’est ce qui se passe aujourd’hui”, explique-t-il depuis l’Hôtel de ville de Bruxelles, où il présentait ses travaux sur la décriminalisation des stupéfiants au colloque organisé par Smartondrugs et Stop1921.
“Quand on intensifie la guerre, on observe l’escalade de la violence. Prenons la Colombie: le pays a réinventé la guerre contre la drogue avec des milliards de dollars venus des États-Unis, ont fait intervenir l’armée. On voit le résultat: il n’y avait que trois cartels il y a vingt ans, il y en a aujourd’hui une vingtaine qui se font une concurrence sanglante, faisant aussi augmenter la production de cocaïne. Intensifier cette guerre avec une stratégie répressive amène plus de drogue, plus de groupes actifs et une tendance aux crimes les plus fous. Nous avons créé le modèle qui a rendu ces mafias si puissantes. Les criminels au sommet de ce système pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent”, note Tom Decorte.
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Lire l’article / source : Tom Decorte, criminologue: “Nous avons créé le modèle qui a rendu ces mafias si puissantes” (L’Echo, 26/09/2022)