L’initiation précoce au tabagisme représente un souci majeur en santé publique. Elle prédit en effet une plus forte dépendance et une plus faible capacité à cesser de fumer. Les sujets ayant commencé à fumer avant l’âge de 16 ans ont une probabilité deux fois plus élevée que ceux qui ont commencé à fumer après cet âge de demeurer fumeur à l’âge de 60 ans. (…)
En prenant en compte simultanément ces différents critères, les conduites addictives associées au tabagisme restent toutes significatives dans l’analyse (modèle de régression logistique). Ainsi, la consommation précoce de tabac est associée à :
- une consommation de plus de 10 cigarettes par jour (risque augmenté de 55 %)
- une consommation précoce de cannabis (risque multiplié par 4)
- une expérimentation d’autres drogues illicites que le cannabis (risque augmenté de 31 %)
- une consommation précoce d’alcool (risque multiplié par 3)
- des ivresses précoces (risque augmenté de 43 %).
Source : Pourquoi retarder l’initiation au tabagisme est capital (The Conversation)