Femmes et addictions : redevenir actrice de sa vie (axelle)

Invisibles dans l’imaginaire collectif comme pour nombre d’institutions de soins, les femmes toxicomanes subissent de plein fouet les violences et les clichés sexistes qui empêchent ou ralentissent leur parcours de guérison. axelle les a écoutées parler de leur addiction avec leurs propres mots et met le projecteur sur des initiatives qui leur sont destinées, notamment au sein de l’asbl DUNE. Un article à retrouver dans axelle n°249 / Novembre-décembre 2022 (p. 32-41).

En Europe, les femmes représentent environ un quart de l’ensemble des personnes qui souffrent de graves problèmes de drogue et environ un cinquième de l’ensemble des patient·es entrant en traitement pour consommation de drogues, explique l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) qui regrette le manque d’études se penchant spécifiquement sur les femmes toxicomanes. La consommation et la dépendance aux drogues ont longtemps été considérées comme un problème typiquement masculin. “Récemment, même si le problème demeure toujours largement l’apanage des hommes, l’écart qui les sépare des femmes a rétréci de façon importante, souligne la professeure en psychiatrie Adrianna Mendrek.

Les femmes semblent plus susceptibles de développer une dépendance aux drogues, souffrent plus sévèrement des conséquences physiologiques et psychologiques de la consommation de drogues, et éprouvent plus de difficultés à briser leur dépendance.

Lire l’article / source : Femmes et addictions : redevenir actrice de sa vie (axelle, n°249 / p. 32-41 • Novembre-décembre 2022)

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