Les prisons sont remplies pour moitié de personnes condamnées pour des faits liés aux drogues. Or ce type de punition est loin de remplir ses objectifs en termes de récidive et de dissuasion. Au contraire, l’incarcération a des effets délétères sur la santé des personnes détenues et participe à la précarisation et marginalisation de populations déjà socialement défavorisées et des personnes racisées. Des alternatives existent afin de rendre le système judiciaire et coercitif plus humain et respectueux des droits de chacun·e, voire de changer de paradigme, et d’ainsi améliorer la santé publique et tendre vers une société plus juste et équitable.