Drogues et précarité : confinement sous haute tension (Alter Echos)

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Pour les usagers de drogues les plus précaires, les mesures de confinement sont loin d’être une sinécure : elle les prive de leur espace de vie – l’espace public –, de leurs revenus et de certains services sociaux et de santé. Au risque de les fragiliser davantage qu’ils ne l’étaient déjà.

« Confinement : le marché de la drogue est en ‘pénurie’, les prix bondissent » ; « Coronavirus : des grossistes aux clients, le trafic de drogue mis à l’arrêt par les mesures de confinement. » En France, les médias font état des mutations du marché des drogues illégales suite à la fermeture des frontières et aux mesures de confinement. Ici, pas de consensus sur le sujet chez les acteurs de terrain : certains relèvent une raréfaction de produits, une baisse de qualité, voire une hausse des prix ; pour d’autres, le marché n’a pas – encore ? – été affecté par la crise. Les mesures prises pour éviter la diffusion du virus ne sont en tout cas pas sans conséquence sur la vie des usagers précarisés. Rues désertes, passants pressés, et souvent sans liquidités : le confinement prive ces consommateurs de leurs sources de revenus – la manche, le vol, la débrouille.

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Lire la suite : Drogues et précarité : confinement sous haute tension (Alter Echos, Alter Échos n° 483, 20 avril 2020 )

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